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kyungjin

26 décembre 2006

Retour sur les Seba FR1

Après quelques semaines, je reviens sur mes premières impressions sur le Seba FR1.

Je n'ai roulé que 4 à 6 heures par semaine avec, et une seul fois en extérieur, ce qui, je vous l'accorde, est un comble pour un patin destiné au freeride. Mais faute de temps et de beau temps...

Mes points de comparaison sont un twister 2004 avec platine freeroad et un Fatty avec platine FSK 237.

twister-freeroad Fatty-FSK

le confort
Avec le temps, on s'habitue un peu au chaussage, même s'il reste laborieux.
Pour faciliter un peu les choses, j'ai noué les lacets aux extrémités pour pouvoir tirer dessus à fond sans qu'ils ne sortent des oeillets, et ainsi ne pas avoir à les repasser à chaque fois.

lacets des seba fr1

Le chausson est bien rembourré et assez épais dans sa partie arrière, c'est-à-dire la cheville, le talon et le coup de pied. Par contre, il est très fin sur l'avant du pied. La semelle du chausson est également trop fine et un peu raide. Ce n'est pas trop gênant au talon si on met la talonnette, mais à l'avant on sent bien la coque sous les orteils. Pour résumer, le patin est confortable à l'arrière du pied, beaucoup moins à l'avant.
Au passage, la talonnette, en plus de relever la position du pied de façon conséquente, amorti bien les chocs. On ressent fortement son absence quand on l'enlève, même sur de petites réceptions de saut.
Le spoiler est théoriquement réglable dans 4 positions: haut, bas, arrière, avant. Mais il est impossible de le régler en position avant (en tout cas sur ma pointure: 38) car il est trop étroit, on ne peut pas mettre les 2 axes en position avant. Mais on arrive à trouver son bonheur quand même.

Le maintien
Là, vraiment rien à reprocher, même si j'ai dû ajouter une semelle entre le chausson et la coque.
Le maintien est procuré par le laçage, la boucle coup de pied et le spoiler.
Le laçage permet de bien serrer le chausson autour de la cheville, la relative rigidité de la tige du chausson participant à la tenue de la cheville. La boucle coup de pied cale le dessus du pied et empêche le talon de se lever. Enfin le spoiler apporte la touche finale au maintien de la cheville, tout en permettant de doser la liberté laissée à celle-ci.

spoiler seba fr1

On voit sur cette photo que même serré à fond, il reste un jeu entre le spoiler et le chausson, du fait de la coque. Donc même dans ce cas, on garde un peu (mais vraiment un peu) de liberté latérale. Le patin est également bien rigide en flexion avant arrière, mais avec le temps le spoiler s'articule plus facilement.

En action...
Rien à dire sur le roulage, les roues et roulements d'origine sont de qualité supérieure.
Je ne ferais pas de jugement direct sur la platine, parce que d'une part je n'ai pas encore testé d'autre platine sur ces boots, d'autre part je suis pas sûr de bien sentir les différences...
Le patin répond au moindre mouvement, il convient très bien au slalom où j'ai pu faire à peu près tout ce que je savais faire avec mes twister, même en ayant la banane en moins (quoique mon un pied avant est beaucoup moins rapide, déjà que...).
Il se comporte bien sur les petits sauts que j'ai pu faire, mais la talonnette est fortement conseillée pour l'amorti. Et puis je préfère avoir le talon un peu relevé. Enlever la talonnette change totalement les sensations de patinage.
Pour la trace, personnellement le 4x80 me suffit. La rigidité de la boot est au détriment du confort mais rend les relances plus aisées.
J'ai pas trop testé en shuffle, il fallait que j'use les roues et que je m'habitue à cette rigidité qui ne pardonne pas trop les erreurs ou les variations de position en cours de glisse. J'ai l'habitude de "shuffler" avec les Fatty beaucoup plus souples. Mais en desserrant le spoiler ça va déjà beaucoup mieux. J'ai surtout lancé des parallèles, et ma foi, ça se lance tout seul ou presque. Faut que j'améliore ma technique pour ne pas finir excessivement en carre externe et user prématurément la pièce de protection latérale qui a déjà bien morflé et surtout ma hanche (qui a déjà bien morflé aussi).

protection latérale du seba fr1

Autre usure constaté, c'est celle du chausson qui ne résiste pas aux pièces de visseries intérieures:

chausson du seba fr1

Autre point d'inquiétude sur la durée de vie, ce sont les crans de la boucle coup de pied qui ont été écrasés au premier serrage. à voir... Au pire c'est une pièce qui doit pouvoir se changer facilement.
Enfin, un claquement suspect dont je n'ai pas pu déterminer l'origine se fait entendre sur ma boot droite quand je me mets dans certaines positions de carre externe prononcée, comme sur une volte (ou plutôt une tentative de volte me concernant).

En conclusion...
Le Seba FR1 atteint son objectif en étant un patin de série très polyvalent, capable de combler la place actuellement vacante des FSK de Salomon. Pour ma part je le trouve quand même bien orienté slalom. C'est pour ça qu'il a d'ores et déjà remplacé mes twisters, dont il est vraiment le concurrent direct puisque conçu sur le même principe. Cependant, n'ayant pas essayé de twister 2006, je ne peux pas vraiment comparer.
Il est perfectible au niveau du confort, et pour un usage purement freeride, je lui préfère quand même les Fatty, certes moins réactifs mais plus agréables à rouler. Je précise, par rapport à ce que j'ai dit plus haut, qu'à l'intérieur des Fatty j'ai tout un tas de trucs pour me relever le talon (ce patin étant carrément plat d'origine).

Voili, voilou.

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20 décembre 2006

Angoulême serait-elle anti roller?

logo Angoulême

Je vais finir par le croire...
Après le désistement de la mairie dans l'organisation d'une "roller night" en centre ville, après les soucis de l'autre club d'Angoulême sur l'attribution de salles, c'est au tour du Fox Roller de subir les modifications sans préavis et en plein milieu de saison du service des sports concernant les créneaux horaires dans les gymnases de la commune d'Angoulême.

Nous avions 2 salles à notre disposition le lundi soir, de 20h00 à 22h00.
L'une servait à l'entrainement de hockey, l'autre au cours de randonnée.
Sans aucune consultation préalable, nous avons reçu un courrier daté du 5 décembre, mais posté le 6 sur la foi du cachet de la poste, nous disant que nous n'avions plus la salle que l'on utilise pour la randonnée à compter du 5 décembre (déjà là, y aurait pas du foutage de gueule?).

Ce que le service des sports nous dit, c'est qu'ils ont des demandes d'autres associations et comme ils ont constaté qu'au hockey il n'y avait que 10 personnes maximum en général, nous pouvions rassembler nos deux séances en une seule dans la même salle.

Mais oui bien sûr...

Ce que le service des sports oublie c'est que 10 personnes c'est l'effectif normal pour une équipe de hockey. Est-ce qu'ils vont demander à une équipe de basket d'être 36 à l'entraînement pour rentabiliser la salle? C'est qu'une équipe de hockey qui s'entraîne utilise tout l'espace du gymnase. C'est que mettre des débutant (ou qui que ce soit d'autre d'ailleurs) au milieu d'un entraînement de hockey est dangereux (un palet ça fait mal!).

Ce que le service des sport ne sait pas, c'est que le cours de randonnée du lundi est celui où on a le plus de monde. C'est que si on supprime ce cours, on perd 50% de nos adhérents. C'est qu'on ne peut supprimer le hockey le lundi car c'est le jour où les joueurs sont le plus disponibles.

Mais pour savoir cela, il aurait fallu qu'il nous le demande. Ce que le service des sports n'a pas fait.

Non, le service des sport n'a rien à demander, il décide, il fait, et après démerdez-vous avec ça.

En plus, le service des sports est totalement incohérent.
Je cite le président de l'autre club de roller d'Angoulême: "les randonneurs se présentant à la salle le 23 Novembre se font refouler sans ménagement par le gardien. [...] Le chef du service m'explique que le gymnase Pierre de Coubertin est réservé à la compétition et que même si le créneau du jeudi est libre, il n'est pas destiné à une activité de loisirs (sic)".
Hors, voilà qu'il veulent que l'on fasse notre séance de rando dans ce même gymnase.

Notre président doit contacter la mairie, histoire qu'il y ait tout de même un minimum de dialogue, affaire à suivre donc...

Voili voilou.

8 décembre 2006

Et de 11!

Aujourd'hui nous sommes le 8 décembre 2006.
Cette date ne vous dit rien?
Dans sa robe blanche immaculée, c'est ce jour qu'elle est apparue, la Wii!
La nouvelle console de jeux de Nintendo, et accessoirement notre cadeau de Noël qu'on s'est fait en avance!

photo de la Wii

Pour ceux pour qui les consoles de jeux sont un monde lointain et ignoré, je rappelle que la Wii a la particularité d'avoir une manette à détection de mouvement.
Voilà ce que ça donne avec Wii Sports, le jeu livrée dans le pack de la console:

Ma loute batte:
ma loute joue à la Wii

Ma loute bowle:
ma loute joue à la Wii

Ma loute boxe:
ma loute joue à la Wii

Et en ce moment même ma loute est en train de se battre contre des lapins crétins!
Désormais, jouer aux jeux video va nous faire faire de l'exercice!

Voili, voilou.

23 novembre 2006

Un petit mot vite fait...

...Juste pour dire que ça y est, JE SUIS PAPA!!!
D'une (forcément) adorable petite fille!
Arrivée hier soir.

Voili voilou, tralala itou!

12 novembre 2006

J'ai des nouveaux rollers!!

Qui a dit "encore?!?" ?

Hier samedi 11 novembre j'étais au Sauterelles' Contest (dont je vous reparlerai plus tard), où j'ai pu essayer et craquer pour ces bêbêtes là:

photo du Seba FR

Des SEBA FR1 (oui, j'ai déjà virer toutes les décalcomanies qu'il y avait sur le spoiler).

J'ai eu la chance, ou la malchance si on se place du point de vue de mon compte en banque, que Chloé Seyres:
1- fasse partie du team Universkate,
2- vienne de recevoir une paire de FR flambant neuve,
3- ait la même pointure que moi (non, c'est pas elle qui a des grands pieds, c'est moi qui en ai des petits),
4- ne souhaite pas garder ces rollers,
5- et finalement me les vende.

Mes premières impressions lors de mon quart d'heure d'essai:
Un très bon maintien, bien que je ne me sois pas emmerdé à faire les lacets correctement. Une réactivité excellente, le patin répond au moindre mouvement du pied. Une platine bien centrée en longueur, le wheeling impérial et royal passant sans problème. Une (fausse) impression de légèreté. Fausse car vérification faite, il pèse presque 200g de plus que mon custom Fatty FSK (dont les roues sont, je vous l'accorde, très usées et donc plus légères, mais quand même). Cette impression est peut-être due à la finesse de la boot par rapport à mes Fatty.

Un peu plus tard j'ai pu les inspecter plus en profondeur.
Je commencerai par les défauts. C'est pas que je sois pessimiste ou râleur, mais d'une part le produit parfait n'existe pas, d'autre part je n'ai pas encore roulé plus que ça avec. Et puis l'éloge de ce patin n'est plus à faire.
Le chaussage est aussi laborieux que sur le modèle de slalom, la forme et la rigidité su spoiler gênant considérablement l'accès aux lacets. D'ailleurs, si vous voulez passer les lacets dans les oeillets du chausson, ce qui n'est pas fait d'origine, je vous conseille de démonter le spoiler avant!
les bords de la coque sont très fins voir coupants, ce qui n'arrange pas au moment de chausser quand il faut aller chercher les lacets, et ce qui risque à la longue d'abîmer le chausson (confirmé par le test de Rollerenligne).
Défaut inhérent des modèles à coque où une même taille de coque est utilisée pour plusieurs pointures, le chausson flotte un peu pour certaines pointures. Comme pour les twister une astuce consiste à insérer une semelle entre le chausson et la coque, ce que j'ai fait en mettant une sorbothane, c'est pour ça que sur la photo le chausson dépasse beaucoup du spoiler, d'autant qu'il y a aussi la talonnette.
La courroie crantée de la boucle de spoiler est très (trop) longue et à tendance à buter contre la courbure de la cheville quand on veut la serrer, mais un coup de cutter et le problème est résolu.
Les chausson font un bruit d'enfer, ils émettent de forts grincements au moindre mouvement. J'espère que cela s'atténuera avec le temps.
Au niveau des platines, l'une des deux que j'ai présente un jeu énorme (presque 1mm) sur la largeur de la roue, par conséquent la platine travaille quand on serre les roues. Cela ne semble pas avoir d'influence sur le roulage, j'espère que ça n'en aura pas sur la solidité de la platine. Par contre, sur l'autre platine l'ajustement est serré au point que j'ai du mal à retirer les roues.

photo de la roue, axe desserréphoto de la roue, axe serré

Pour finir avec les moins, je me demande quelle est l'efficacité réelle de la talonnette (c'est la blanche molle que l'on trouvait avec le modèle de slalom) en tant que shock absorber. Un deuxième jeu est livré dans le carton pour éventuellement la doubler, mais cela doit considérablement relever le talon (je n'ai pas testé). Je verrai ça à l'usage et de toutes façon je fais pas des gaps de 3 mètres et avec mes 53 kg tout mouillé ça devrait aller...

La liste peut sembler longue mais ces défauts sont relativement mineurs. Car malgré tout ça, Le SEBA FR à l'air d'être un sacré bon patin.
Déjà, et même si c'est secondaire, je trouve qu'il a une belle gueule.
Il est confortable. On atteint pas la qualité "pantoufle" des Fatty, mais c'est bien mieux qu'un twister.
Le maintien est vraiment impeccable. On peut laisser le spoiler desserré si on souhaite plus de liberté au niveau de la cheville, le pied reste bien calé, la boucle coup de pied remplissant son rôle parfaitement (d'ailleurs curieusement la courroie crantée de cette boucle est plus longue sur un des pieds).
Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce qui a pu être dit ailleurs. Je pourrais en dire plus quand j'aurai vraiment roulé avec. En tout cas, je suis super content!

Voili, voilou.

Mise à jour: depuis cet article, il y a eu du nouveau. Voir ici et .

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5 novembre 2006

Les dessous d'Angoulême

Mon boulot me permet parfois de voir des choses sortant de l'ordinaire.

La plupart des immeubles du centre ville d'Angoulême comportent des caves. Bon, jusque là, rien d'exceptionnel.
Mais certains présentent des souterrains insoupçonnés. Il y a d'ailleurs quelques histoires qui se racontent à ce sujet. J'ai par exemple entendu dire qu'à une époque reculée où trancher des têtes faisait partie du système judiciaire, le bourreau, pour sa sécurité personnelle, empruntait des galeries enterrées pour se rendre de son domicile à son lieu de travail.

Le propriétaire d'un immeuble, client de l'agence d'architecture où je travaille, a découvert un passage permettant de s'enfoncer sous son bâtiment. Curieux et passionné par ce qui touche à l'histoire et ses mystères ou plus modestement ses anecdotes, il a voulu en savoir plus.

Une entreprise de maçonnerie a donc dégagé l'accès des voies souterraines, et je suis allé en prendre les mesures pour dresser le plan.

Voici donc un aperçu de ce qu'on peut trouver plus de 2 étages en dessous du rez-de-chaussée d'un immeuble du centre-ville d'Angoulême.

photo de la cave

Il est certains que ces portes devaient être ouvertes à une époque, et que le réseau se poursuit plus loin.

photo de la cave

Sur cette arche, on peut voir des graffitis à l'ancienneté incertaine.

photo de la cave

Qui est ce Jean Pelletier? Ce pourrait être le nom de l'ouvrier qui a construit cette voûte. Où un homme qui aurait séjourné là, pour se réfugier, ou enfermé contre son gré?
Les autres graffitis sont moins lisibles, mais sur l'un d'eux se distingue une date: 7 mai 1918.

photo de la cave
photo de la cave

Voilà de quoi faire courir l'imagination de notre client...

Voili, voilou.

3 octobre 2006

Les Herbiers 2006

photo du départ

Le 1er octobre se déroulait le marathon des Herbiers, étape de la French Inline Cup.
Avec une grosse différence par rapport aux éditions précédentes:
l'épreuve se court sur un circuit en boucle d'environ 5km au lieu d'une seule boucle de 42km pour le marathon et 21km pour le semi. La course open comptait 6 tours (soit 30km si vous calculez bien) et le marathon réservé aux nationaux et élites 9 tours (45km, bravo, sans l'aide de la calculette!).

La première épreuve en arrivant sur place avec Benoît fut de trouver le village-départ qui avait changé de lieu. Rien en centre ville n'indiquait clairement le parking disponible pour les concurrents. Rien n'indiquait d'ailleurs qu'une manifestation d'importance se déroulait ce jour-à. En suivant les quelques (petites) pancartes mentionnant "roller skating", nous nous sommes d'abord retrouvés dans une zone résidentielle en bordure du circuit. Heureusement que Jacques arrivé plus tôt pour le challenge des enfants a pu nous guider jusqu'au fameux parking (parce que les gendarmes qui faisaient la circulation n'avaient pas trop l'air au courant, ou alors ils avaient pas envie de s'embarquer dans les explications).

Les enfants du Fox qui ont participés au challenge jeune comprenant une épreuve écrite (questionnaire sur la sécurité routière), un parcours d'agilité et une course de relais se sont donnés à fond pour remporter une belle 3ème place, sous la pluie et sur une route rendue bien glissante.

Heureusement pour les adultes, le soleil s'est montré et le vent a séché la route avant le départ de la course open à 13h30.
Vent qui est resté soutenu tout l'après midi, ajoutant une difficulté à un circuit bien technique, alternant des zones de graton pourri et des portions de chaussée lisses et bien roulantes, enchaînant les virages et les dénivelés. Par contre les pentes sont raisonnables, comparé à l'ancien circuit et sa fameuse côte des fossés à 17%, mais certaines montées coupent bien les jambes quand même.

Sur un plan personnel, après avoir repris rapidement la maîtrise de mes 5 roues que j'avais pas chaussés depuis les 24h du Mans début juillet, je suis parti (trop) vite, comme d'habitude, entraîné par le mouvement. Quand j'ai eu bouclé mon 1er tour en 11 minutes, la gorge desséchée et les pattes déjà cassées, mon corps m'a suggéré qu'il serait judicieux de lever le pied. J'ai aggripé une bouteille d'eau au ravitaillement placé peu après la ligne de départ/arrivée et poursuivi en gérant un peu mieux mon effort.
L'avantage d'une course sur circuit, c'est qu'après le 1er tour on sait où on peut s'économiser un peu et où on peut taper dedans.
Mais ça n'a pas empêcher mon repas, pris trop tard et trop copieux, d'avoir par moments envie de faire le trajet retour, sans toutefois aller au bout.
Au final, je termine en 1h10 et 3 poussières de secondes, énorme satisfaction pour moi qui tablait plutôt sur 1h20.

mon diplôme de la course

J'ai roulé à une moyenne de 25,18 km/h, contre 22,2 pour le marathon l'année dernière (bon d'accord, y avait 12 km de plus) et 21 km/h pour le semi-marathon il y a 2 ans (bon d'accord, j'avais 2 roues de moins et une platine plastique à l'époque).

Cette progression dans mes performances me convenant tout à fait, je vais continuer à ne pas m'entraîner ma foi...

En parallèle des courses, le club des Sauterelles à assuré quelques démo de slalom dont j'ai pris deux - trois photos visibles dans ma galerie.

Voili voilou.

L'article sur le site du Fox Roller.
Les photos dans la galerie du Fox Roller.

27 septembre 2006

Voie verte Galope Chopine

une limace sur la voie verte

Samedi 23 septembre était la journée nationale des voies vertes.
Ce fut l'occasion d'inaugurer la voie verte "Galope-Chopine" qui relie Barbezieux dans le Sud-Charente à Cleirac en Charente Maritime, et qui par conséquent est celle qui est la plus proche de nous angoumoisins.
Si on vous demande pourquoi elle s'appelle "Galope-Chopine", vous répondrez que j'en sais rien.

Cette journée fut donc prétexte à des randonnées organisées, que ce soit à pied, en vélo, à cheval et bien entendu en roller.  Nous avons pu apprécier à sa juste valeur l'enrobé neuf et bien lisse, ainsi que la largeur relativement confortable de la voie, par rapport à d'autres.
Nous étions un groupe d'une vingtaine de personnes courageusement matinales à nous être élancés de Chantillac pour parcourir 13 km jusqu'à Reignac, lieu de la cérémonie officielle, avec tout ce qui va avec: coupure du ruban, photos, discours, apéro...
Cérémonie à laquelle je n'ai pas assisté (diantre! j'ai raté l'apéro!) puisqu'avec Sarah et Josette nous avons fait le retour en roller vers Chantillac, pour revenir ensuite à Reignac en voiture. Ce fut non sans mal, puisqu'on a réussi à se perdre dans Baignes-Sainte-Radegonde. Heureusement se trouvait là une épicerie ouverte où Sarah et moi avons pu acheter quelques menues provisions pour notre repas du midi que nous n'avions pas prévu (en fait on pensait trouver quelque chose à manger sur place facilement mais c'était sans compter le degré de "paumitude" du coin).
Il n'était pas loin de 14h00 quand nous nous sommes enfin installés à Reignac pour engloutir notre pique nique.
S'en sont suivi deux séances d'initiation que j'ai encadré, avec l'aide (fort bienvenue) de Sarah en fin d'après-midi.

Sarah arrive à mon secours!

Cette journée fut plutôt réussie, avec une bonne fréquentation. Cette voie constitue une promenade agréable en campagne, et adaptée aux rollers. Des gens (associations, élus) se sont battus pour qu'elle existe, merci à eux.

Voili, voilou.

Mes photos de la rando dans ma galerie.

19 septembre 2006

Angoulême, cité de la bagnole

Cela va sans dire que les propos qui suivent n'engagent que moi.

affiche de la rollernight barré illegal

Depuis le mois de juin, le Rotary Club Val de Charente et le Fox Roller Club d'Angoulême travaillaient à l'organisation d'une manifestation roller à Angoulême, comportant notamment une randonnée nocturne comme cela se fait dans d'autres villes autrement plus importantes comme Paris, Bordeaux, Lyon, Nancy, etc.
Cette manifestation devait se dérouler le vendredi 22 septembre.

C'était sans compter sur l'attitude rigide et la vision bornée de nos Institutions d'Etat.

La mairie nous avait d'abord dit qu'il était inutile de faire les démarches de déclaration auprès de la préfecture, que la ville fournirait toutes les autorisations nécessaires et suffisantes, simplifiant ainsi le processus.
Nous avons fait la grossière erreur de suivre ce conseil, puisque personne à la mairie n'a voulu prendre le risque de donner ces autorisations, et que nous nous sommes vu obligés de tenter une opération de la dernière chance à la préfecture à quelques jours de la manifestation.

Le chef du service concerné à la préfecture refuse de présenter la déclaration de randonnée à la signature du préfet.
Raison invoquée: les rollers sont des piétons, ils doivent rouler sur les trottoirs et emprunter les passages cloutés.
Notre manifestation va donc à l'encontre du code de la route. Un encadrement par les organisateurs n'est pas suffisant (on avait pourtant prévu motos, voitures, minibus balai, premiers secours, staffeurs). Il n'a rien d'officiel et ne permettrait pas une protection efficace. Il faudrait un encadrement et un accord des forces de l'ordre, avec blocage des rues par des barrières.
Où obtenir un arrêté permettant de fermer les 14 km du circuit à toute circulation Roll Eyes 4.

On avait cru avoir pendant un long moment l'accord de la police nationale, avec mise à disposition d'au moins 2 motards. Mais 2 semaines avant la date prévue de l'évènement, on apprend que c'est le lieutenant qui était d'accord, mais pas son commandant. Adressez-vous à Dieu plutôt qu'à ses Saints...

Je suis resté un bon quart d'heure à "discuter" (entre guillemets car il n'y a pas eu à proprement parler moyen de discuter) dans le bureau du chef de service.
J'ai eu beau tenté d'expliquer le principe même du staff d'une rando roller, à savoir sécuriser les intersections lors du passage de la rando pour ne pas bloquer inutilement d'autres axes, j'ai eu beau préciser que c'est ce qui se fait partout et que ça se passe bien, le gars en face de moi est resté sourd à mes propos et fermement campé sur sa position, en substance: "je m'en moque de ce qu'il se passe ailleurs, si ces villes l'autorise ça les regarde, moi je ne cautionnerais pas d'infraction au code de la route."
Outre l'argument du caractère, je cite, "hors la loi", j'ai aussi eu droit au couplet dissuasif par la peur de la responsabilité.
Des choses du genre: "puisque vous ne fermez pas la route, si un mec bourré et/ou agressif en bagnole vous rentre dedans? Qui sera responsable, sachant que vous n'avez rien à faire sur la route?... Et si un roller tombe en se prenant les pieds dans une plaque d'égout qui dépasse, il pourrait attaquer la mairie ou la préfecture pour avoir autoriser la manifestation mais ne pas avoir sécurisé la chaussée..."
Je vous laisse juge...

dessin

dessin

Je peux vous dire que j'ai pris sur moi pour ne pas être irrespectueux et griller définitivement le roller auprès de ce brave monsieur Annoyed 2.

J'ai voulu mettre en avant qu'un article du code de la route autorisait les piétons à emprunter la chaussée dans des cas particuliers (danger vis-à-vis des autres piétons, trottoirs impraticables). Malheureusement je n'avais pas le n° de l'article en tête (R412-35) et il n'avait curieusement pas l'air au courant, un comble au vu de sa fonction.

En écrivant ce billet je viens de penser que j'ai oublié de lui dire qu'à Angoulême, de nombreux trottoirs sont peu ou pas praticable pour les rollers: trop étroit, trop mauvais. De plus, quand les trottoirs seraient corrects pour des rollers, les voitures les trouvent aussi à leur goût et ont la fâcheuse tendance à s'y garer. Et je n'ai jamais vu un PV sur le pare-brise d'une voiture garée sur un trottoir. Pourtant le code de la route (art. R417-10) est clair à ce sujet. Par contre, si on oublie l'horodateur, alors là...

dessin

Notre seul espoir aurait été que la ville prennent l'entière responsabilité de nous laisser faire la rando sur la chaussée, ce qui n'a pas été le cas.

Juste après le circuit des remparts (stationnement interdit pendant 4 jours place de l'hôtel de ville, de vieilles voitures bien polluantes qui roulent pendant 2 jours en plein centre), Angoulême confirme qu'elle est une ville dédiée à la bagnole.
Le nouveau plan de circulation mis en place l'année dernière est clairement orienté pour la circulation automobile, facilitant même le transit par le centre ville, supprimant quasiment toutes les doubles voies à sens uniques, à l'opposé de tout ce qui à tendance à se faire en urbanisme.
On a même eu droit à de la pub municipale ventant la facilité à venir dans le centre ville en voiture, grâce au parcs de stationnement qui y sont présents (j'ai malheureusement jeté les tracts, promis dès qu'on en a à nouveau je les mets ici).
Evidemment, avec des moyens de transports moins encombrants et plus écologiques tels que le velo ou le roller, je ne paie pas de stationnement, je suis forcément moins intéressant financièrement...
Bon, je sais, je fais un peu d'amalgame là, mais j'suis énervé.

Il semble qu'il y ait quand même à la mairie quelques personnes ouvertes et motivées.

Le bilan de tout ça c'est qu'on reporte notre manifestation de plusieurs mois, le temps de digérer et de constituer un dossier tirant les enseignements de cette expérience.

En attendant, je vais me plonger profondément dans le site légi-roll.

Je sais que c'est une réaction idiote, mais ça me donne envie d'aller faire le con en ville tout ça...

Voili voilou.

10 septembre 2006

Nouvelle tête

Juste pour dire que j'ai changé de lunettes:

photo de moi avec mes anciennes et mes nouvelles lunettes

Passionnant hein?
Là j'ai une tête de crétin mais c'est fait exprès, je suis pas comme ça dans la vraie vie de tous les jours.
Qui a dit que j'étais pire???

Sinon, ça fait un moment que j'ai pas posté, faut dire que le Fox Roller (dont au passage le site à fait peau neuve) me prend pas mal de temps en ce moment, avec la rentrée et la préparation d'un évènement pour le 22 septembre.

voili voilou.

13 août 2006

Je sais pas m'arrêter!!!

Par un joli soir d'été, je me suis fait une petite séance de shuffles au chais (avant qu'on s'en fasse virer...), et ma loute s'est mise derrière la caméra.
Le résultat est une petite video sans prétentions, juste un bilan de ce que j'arrive à peu près à faire pour l'instant, et un moyen de voir mes défauts (oui, bon, y a beaucoup à voir...).

photo de backslide

Les shuffles, c'est fait pour se faire plaisir par la sensation de glisse, le jeu d'équilibre, le côté esthétique, le côté un chouilla bourrin, et bien sûr la simple satisfaction personnelle d'y arriver. Faut dire qu'à force de se servir des pizzas tomates-olives noires sur les hanches en tombant, on est vraiment content quand on arrive enfin à se maintenir debout!
Mais à la base, le but du dérapage est aussi et surtout de s'arrêter, ce que, comme vous pourrez le constater, je n'arrive jamais à faire... d'où le titre.

La vidéo est dans ma galerie.
codec: xvid
taille: 4,8 Mo
durée: 1'22

Voili voilou.

PS: si vous ne parvenez pas à lire les videos, je vous invite
soit à installer le codec Xvid pour les lire avec votre lecteur habituel
soit à installer le lecteur VLC

11 août 2006

On s'est fait viré des chais!!!

On était 2 à slalomer tranquillement aux chais de Magelis depuis presque 2 heures, quand arrive un rottweiler muselé, avec un monsieur en uniforme au bout de sa laisse: un vigile.
Le gars nous dit gentiment q'on va devoir arrêter, que l'endroit est interdit aux rollers.

photo des chais

Passée ma surprise, je lui demande d'où vient cette interdiction (d'autant qu'il n'y a rien sur place qui l'indique).
Il me répond que c'est Magelis. Il semblerai que ces braves gens ne supporte pas les traces de pneus laissées notamment par des BMX (et là je peux le comprendre), et qu'apparemment certains viennent aussi s'amuser en scooter. Donc ni une ni deux, pas de demi mesure, on interdit tout ce qui roule: scooters, velos, mais aussi skateboard et rollers. Ou comment mettre tout le monde dans le même sac sans se poser de questions par rapport à la pratique réelle et aux dégradations occasionnées ou non.

Et dites, pendant qu'on faisait du roller, y a plein de vélos qui sont passés, faudra les obliger à faire un détour parce que là c'est plus possible hein...

De plus, si je ne m'abuse ce lieu est public, et il faut un arrêté au moins municipal, si ce n'est préfectoral, pour y placer une interdiction.
Mais bon, on avait pas envie de jouer nos rebelles, on a donc obéi. D'autant que le vigile était quand même plutôt sympa et compréhensif quand je lui expliquai qu'on pouvait pas abîmer grand chose. Mais il faisait son boulot...

Voila, je vais avoir du courrier à faire, en essayant de leur expliquer gentiment mon point de vue, et que s'ils ont peur des rollers "agressifs", y a peu de risques, le lieu n'offrant aucune possibilité à ce niveau là.

Et puis on amène un peu de vie dans un endroit qui a dû coûter notre peau du cul de pauvre contribuable, et qui pour l'instant ne sert strictement à rien. Ah si, y a un musée du cinéma qui est en place depuis 1 an 1/2 mais qui ouvrira pas encore avant au moins un an, ils avaient pas prévu les budgets pour payer les droits...

Enervé, moi? non...

Voili voilou.

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