Roller Saga, épisode 1
Et puis je me suis dit que je pourrais parler de mes premiers rollers aussi. Et puis raconter comment et pourquoi j'ai changé, et puis... Et du coup, je m'en vais vous conter ma vie de roller, mes débuts, mes progrès, mes joies, mes peines, mes amours, mes déchirures... euh, oui, non, ça va pas jusque là quand même!
Enfin bref, je vais vous parler de moi et du roller, en plusieurs parties parce que tout d'un coup ça risque de faire long, d'autant que je vous entends déjà en train de dire "mais qu'est-ce qu'il nous emmerde à raconter sa vie lui!". Ceci dit, un blog c'est un peu fait pour ça. Et pis personne ne vous oblige à me lire. Et pis je fais ce que je veux avec mon blog. Et pis je suis ici chez moi. D'abord.
Le commencement du début des origines
Tout commença au cours de l'année 2002, alors que je m'acheminait inexorablement vers mes 28 ans. Par une sombre nuit orageuse, une jeune fille nous exhorta, ma loute et moi, à rejoindre le peuple de ceux qui roulent sur leurs pieds. Sa force de persuasion était telle, que même l'esprit le plus fort ne pouvait lutter. Nous fûmes donc convaincu d'acquérir des rollers et de nous inscrire au club au crépuscule de l'été.
A l'époque, pour acheter des rollers à Angoulême, on avait le choix entre les supermarchés (beeeeeerk!), Décathlon et ... Décathlon. Entre parenthèses, aujourd'hui, on a le choix entre les supermarchés (rebeeeeeeerk!), Décathlon, Décathlon et... Go sport. Youpi yeah, on est super contents! Angoulême est une petite ville, les rayons rollers de ces magasins entreraient dans ma cuisine. Je ne mange pas souvent dans ma cuisine parce que c'est un peu petit... Bon, je ferme la parenthèse.
N'étant pas encore convertis, mais simplement dans une phase de curiosité, on ne voulait pas y mettre trop cher, on a donc opté pour des rollers Décathlon à 90 euros. Ils ressemblaient grosso merdo à ça, hormis les couleurs:
Je fais donc mes premiers tours de roues là-dedans. Je suis totalement vierge du roller. Je ne connais pas les différentes disciplines, je n'ai même pas idée de ce qu'on peut faire avec.
Mais plus le temps passe, plus je deviens accro. Cette secte m'a eu! Me voilà intoxiqué, et comme tout bon junkie, il m'en faut toujours plus.
Je me contente au départ des cours de rando, apprendre à avancer, à tourner, à reculer, à freiner. Et un beau jour, on apprend à sauter. Oh, pas bien haut, juste de quoi franchir de petits obstacles. Mais Rémi, le gourou de l'époque, place une barre à 90 cm, comme épreuve d'initiation.
Mon dieu! 90 cm! Mais c'est énorme! Cela me parait tellement infranchissable, que j'hésite longtemps avant de me lancer. Quand j'y vais enfin, j'ai la bonne surprise de ne rien faire tomber, même pas moi-même.
Grisé par ce succès, on élève la barre, un petit peu, puis de plus en plus à chaque nouveau passage réussi.
Finalement j'arrive à passer 1 m 05, avec une technique à la "comme je peux", après maints essais ratés et pas mal de chutes.
Après cette expérience, je commence à fréquenter les cours d'acrobatique, où je découvre ce qu'on peut réaliser en se tordant les pieds autour de petits pots en plastique: le slalom!
A suivre... dans le prochain épisode, comment mes rollers Décathlon se sont transformés en Rollerblade
voili voilou.