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kyungjin
25 janvier 2006

Roller Saga, épisode 1

Au départ, je voulais juste parler de mes rollers, vous présenter le matos avec lequel je roule actuellement.
Et puis je me suis dit que je pourrais parler de mes premiers rollers aussi. Et puis raconter comment et pourquoi j'ai changé, et puis... Et du coup, je m'en vais vous conter ma vie de roller, mes débuts, mes progrès, mes joies, mes peines, mes amours, mes déchirures... euh, oui, non, ça va pas jusque là quand même!
Enfin bref, je vais vous parler de moi et du roller, en plusieurs parties parce que tout d'un coup ça risque de faire long, d'autant que je vous entends déjà en train de dire "mais qu'est-ce qu'il nous emmerde à raconter sa vie lui!". Ceci dit, un blog c'est un peu fait pour ça. Et pis personne ne vous oblige à me lire. Et pis je fais ce que je veux avec mon blog. Et pis je suis ici chez moi. D'abord.

Le commencement du début des origines

Tout commença au cours de l'année 2002, alors que je m'acheminait inexorablement vers mes 28 ans. Par une sombre nuit orageuse, une jeune fille nous exhorta, ma loute et moi, à rejoindre le peuple de ceux qui roulent sur leurs pieds. Sa force de persuasion était telle, que même l'esprit le plus fort ne pouvait lutter. Nous fûmes donc convaincu d'acquérir des rollers et de nous inscrire au club au crépuscule de l'été.

A l'époque, pour acheter des rollers à Angoulême, on avait le choix entre les supermarchés (beeeeeerk!), Décathlon et ... Décathlon. Entre parenthèses, aujourd'hui, on a le choix entre les supermarchés (rebeeeeeeerk!), Décathlon, Décathlon et... Go sport. Youpi yeah, on est super contents! Angoulême est une petite ville, les rayons rollers de ces magasins entreraient dans ma cuisine. Je ne mange pas souvent dans ma cuisine parce que c'est un peu petit... Bon, je ferme la parenthèse.
N'étant pas encore convertis, mais simplement dans une phase de curiosité, on ne voulait pas y mettre trop cher, on a donc opté pour des rollers Décathlon à 90 euros. Ils ressemblaient grosso merdo à ça, hormis les couleurs:

Décathlon V310 Je fais donc mes premiers tours de roues là-dedans. Je suis totalement vierge du roller. Je ne connais pas les différentes disciplines, je n'ai même pas idée de ce qu'on peut faire avec.
Mais plus le temps passe, plus je deviens accro. Cette secte m'a eu! Me voilà intoxiqué, et comme tout bon junkie, il m'en faut toujours plus.
Je me contente au départ des cours de rando, apprendre à avancer, à tourner, à reculer, à freiner. Et un beau jour, on apprend à sauter. Oh, pas bien haut, juste de quoi franchir de petits obstacles. Mais Rémi, le gourou de l'époque, place une barre à 90 cm, comme épreuve d'initiation.
Mon dieu! 90 cm! Mais c'est énorme! Cela me parait tellement infranchissable, que j'hésite longtemps avant de me lancer. Quand j'y vais enfin, j'ai la bonne surprise de ne rien faire tomber, même pas moi-même.
Grisé par ce succès, on élève la barre, un petit peu, puis de plus en plus à chaque nouveau passage réussi. Finalement j'arrive à passer 1 m 05, avec une technique à la "comme je peux", après maints essais ratés et pas mal de chutes.
Après cette expérience, je commence à fréquenter les cours d'acrobatique, où je découvre ce qu'on peut réaliser en se tordant les pieds autour de petits pots en plastique: le slalom!

A suivre... dans le prochain épisode, comment mes rollers Décathlon se sont transformés en Rollerblade

voili voilou.

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25 novembre 2005

ELDORADO

Depuis plusieurs semaines, j'ai eu une correspondance un peu bizarre avec un gabonais...

Pour simplifier on va l'appeler Oko.
Oko m'a contacté par l'intermédiaire du mail du Fox Roller Club d'Angoulême.
Il demandait à être intégré au club, et voulait avoir les renseignements sur les modalités.
Il m'indiquait qu'il pensait pouvoir venir en France l'année prochaine.
Jusque là rien de particulier, hormis les formules de politesse alambiquées et très soumises qu'on doit leur apprendre à l'école et qui datent du temps des colonies, du style "j'ai l'honneur de solliciter votre bienveillance pour vous demander d'avoir l'obligeance..."
Je me suis même demandé si c'était pas une blague, jusqu'à ce que Jacques, qui travaille dans une école, me dise qu'ils recevaient souvent des lettres de candidatures d'Afrique dans le même style.

C'est au 2ème mail que ça s'est gâté. Car dans sa réponse, j'ai eu la nette impression qu'il croyait que notre club était une école. De plus il me demandait où logeaient les jeunes qui étudient chez nous, et s'il pouvait avoir de l'aide pour obtenir un visa. Je l'ai donc détrompé, en lui expliquant bien que nous étions un club de loisir.

Il a insisté quand même, en m'expliquant qu'il avait bien compris mais qu'il était vraiment motivé pour venir dans un club de roller en France. Et là un doute m'a assailli. Je me suis rendu compte que ce gars n'avait pas d'autre projet, et que la seule raison de sa venue en France serait d'entrer au Fox Roller. Ou vice-versa. Ce qui ne lui laisse pas de grandes perspectives d'avenir...
Je lui ai donc demandé ce qu'il pensait faire ici, s'il allait avoir un travail ou suivre des études, et en tout cas comment il comptait vivre.

Sa dernière réponse a confirmé mes doutes. Il me dit que je l'ai découragé (ouf! cela m'a rassuré, je me voyais mal être responsable de la situation d'un Gabonais sans emploi et sans logement).
Il me dit qu'il voulait venir en France dans un club et peut-être trouver un travail à temps partiel...
Il me  donne l'exemple des footballeurs, qui réussissent rapidement et font fortune en France. Il imaginait pouvoir gagner sa vie en roller.
Je cite: "je voulais vraiment etre dans un club quand je vois les joueurs de football reussir et gagne de l'argents moi aussi je me disais que c'etait la meme chose avec les rollers".
Mais il insiste une dernière fois quand même en me disant qu'il est un homme et qu'il devrait pouvoir trouver du travail facilement pour subvenir à ces besoins.
Je n'ai pas encore répondu, je ne sais pas si je vais le faire...

Avec ce genre d'échange, on peut se rendre compte combien les africains idéalisent la France ou l'Europe, et comme leur vision est à mille lieues de la réalité.
On comprend mieux pourquoi ces milliers de clandestins, venus avec leurs seuls espoirs.
Je crois que j'ai brisé un rêve. C'est un peu triste, mais je pense avoir bien fait. Je ne connais pas les conditions de vie d'Oko au Gabon, mais je ne suis pas sûr qu'il trouve ce qu'il recherche en France. En tout cas pas de la façon dont il l'abordait...

21 novembre 2005

Sauterelles' Contest 2005

logo Sauterelles' contest

Les 12 et 13 novembre dernier avait lieu à Saint Jean de Liversay (Charente Maritime) le Sauterelles' Contest, compétition "off" de roller acrobatique.
J'y ai été une journée, celle du samedi.

Le caractère non officiel de la compétition m'a encouragé à m'inscrire au concours de hauteur pure. C'est d'ailleurs par lui que les hostilités ont été ouvertes.
En l'absence des grosses pointures de la discipline, le niveau n'est pas monté très haut, Marc Frémond l'emportant en senior avec une barre à 1m30, alors que Thomas Rataud en avait fait de même chez les moins de 14 ans.
Pour ma part, je termine 4ème avec 1m20, ma performance habituelle en ce moment.

La journée s'est poursuivie par le slalom figure. la plupart des participants sont des personnes apparues récemment sur le circuit, et c'était la 1ère compétition pour certaines. Cela ne les a pas empêché de nous offrir un joli spectacle, comme vous pourrez le constater sur ces videos. A noter que, comme sur toutes les disciplines, les jeunes présentent des performances rivalisant avec les seniors.

Puis est venu le high jump, avec un Marc qui est monté à 2m45, ratant de peu les 2m50. Martin Violeau lui a collé au train et a assuré le spectacle en nous gratifiant de misty flips à 1m80 et autres 540.

La dernière "épreuve" fut sans doute une des plus appréciées: l'épervier freeride.
Imaginez: le sol jonché de cartons en tous genres et de toutes tailles, un loup au milieu et une vingtaine d'éperviers qui tentent de traverser le terrain en évitant loups et cartons.
C'est vite devenu un joyeux bordel, avec de bonnes gamelles, de bonnes batailles de cartons et une bonne humeur généralisée à toute la salle.

Je suis parti après ça, ne pouvant rester ni pour la soirée, ni pour le lendemain.
La journée fut bonne, l'ambiance sur ce contest est bonne enfant et sans prise de tête, tous les participants en repartent avec une satisfaction globale.
Vivement la prochaine édition! On attend ce que nous réserve les organisateurs comme épreuve novatrice!

Ma loute à filmé quelques images de la hauteur pure et de l'épervier que vous retrouverez dans ma galerie.

Tous les résultats ICI.
Des articles sur l'évènement sur Serial Riders, Rollersouk, rfs-st et Roller En Ligne.

Voili voilou.

1 novembre 2005

Une de mes plus belles gamelles...

Quand on a fait la video pour le one shot video contest, je me suis pris une de mes plus belles gamelles en roller.
Elle n'a malheureusement (ou heureusement) pas été filmée (je m'entraînais), alors je vous l'offre en dessin.
gamelle au-dessus de la barrière

Voili, voilou.

2 octobre 2005

Vendée Roller Marathon

A y est! Je l'ai fait! J'en ai chié, mais je l'ai fait!
Et je pense, même sans connaître les autres, que ce marathon n'a pas usurpé sa réputation de plus difficile du circuit.

Sachant que j'avais fait le semi marahon l'an dernier en 55 ou 56 minutes, mon objectif était de parcourir le marathon en 2 heures.

Du point de vue de la météo, on a eu de la chance. Il est tombé quelques gouttes, vers 13 heures (le départ était à 14 heures), le ciel est resté dégagé pendant la course, et il a plu à nouveau vers 17 heures.

La première partie du marathon suit le trajet du semi, je la connaissais donc, et elle ne présente pas de difficultés particulières, malgré quelques côtes.
Je suis parti plutôt vite, trop vite sans doute, en m'intégrant à divers pelotons. Quand j'ai vu la pancarte des 10 km au bout de 22 minutes (soit un peu plus de 27 km/h de moyenne) je me suis dit qu'il fallait peut-être que je lève le pied si je voulais arriver au bout des 42km200 restants. Mais emporté sur ma lancée, je ne l'ai pas vraiment fait.

c'est dans la 2ème partie que ça devient dur. le parcours est très valonné, avec un revêtement exécrable sur de nombreuses portions. J'en avais des vibrations dans tout le corps, et des espèces de fourmis dans les bras.
Je me suis bien éclaté dans les descentes, mais les côtes sont devenues de plus en plus rudes au fur et à mesure que les kilomètres défilaient.
La côte du fossé à 17% est AAhffreuse, d'autant que ça commence à monter bien longtemps avant, et que ça continue bien longtemps après.

J'ai commencé à prendre de sérieuses crampes à la cuisse gauche et au mollet droit à une douzaine de km de la fin. Il m'est d'ailleurs arrivé un truc que j'avais jamais eu avant. J'ai les muscles du mollet qui ont comme sauté par 2 fois, en plein effort en côte, créant un creux inquiétant, mais finalement rien de grave. Ca s'est remis en place tout seul, en me ménageant.
Je me suis aussi retrouvé à faire du un pied en me tenant le pied gauche, pour essayer de soulager ma crampe à la cuisse.

J'ai vraiment souffert dans les derniers kilomètres. j'étais quasi arrêté dans les côtes, et je n'arrivais plus à pousser dans les descentes.
J'ai fini avec les jambes en coton, crevé, avec des douleurs un peu partout (j'ai oublié de mentionner l'ampoule sous le pied apparue vers le km 25, et le mal de dos que je me suis traîné presque depuis le départ), mais heureux d'avoir fini en 1 h 53 mn et 40 s, à une moyenne de 22,17km/h, objectif atteint!
herbiers

Des photos du Fox Roller Club d'Angoulême sont visibles sur le site du club.

photo de moi à l'arrivée

Ca c'est moi qui essaie de faire coucou au photographe à l'arrivée :)

Pour l'anecdote ( Winking 2 ), c'est Arnaud Gicquel qui a remporté cette édition en 1h13mn20s et Nathalie Barbotin chez les femmes en 1h24mn18s.

Voili voilou.

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26 septembre 2005

La journée nationale des voies vertes

C'était donc hier dimanche, et on devait faire une belle randonnée d'une trentaine de kilomètres sur une belle piste cyclable au revêtement tout neuf...

Nous nous sommes donc rendus au point de rendez-vous pour le départ, à Chevanceaux (Charente maritime)

BD de la rando annulée sur voie verte

Résultat, on s'est réfugiés dans les voitures rollers au pieds, on a profité d'une légère accalmie pour sortir se déchausser, et pis on est rentrés...
Le plus rageant, c'est que ça a été le seul jour de pluie de la semaine, et aujourd'hui il a fait super beau...

Voili voilou.

21 septembre 2005

Une platine de roller, ça coupe...

Dans la série blessures pas banales et idiotes en roller:

BD de la blessure à la main

En venant se frotter sur ma main, le bord de la platine m'a pelé l'index.
J'aurais jamais pensé dire un jour "je me suis coupé le doigt en faisant du roller"...

Voili voilou.

7 juillet 2005

24h du Mans roller - 2 et 3 juillet 2005

Cette année je participais pour la première fois aux 24 heures du Mans Roller.

équipe des 24h du Mans

Ceci grâce à l'invitation du club Roll'air de Mousseaux à venir compléter une de leur équipe, et je les remercie encore. Ci-dessus toute la bande au complet, curieusement pas trop décomposée, au terme de l'épreuve.

Le reste des photos que j'ai prises est dans la galerie.

Je dois avouer qu'ils m'ont épaté par leur organisation qui a largement contribué à faire de ce week-end une très bonne expérience.
Plusieurs étaient arrivés tôt le vendredi sur le site, pour réserver un emplacement sur le camping, chose ô combien nécessaire vu le nombre hallucinant de participants. Ils était équipés tout confort, un barnum pour dormir, une tente salle à manger, un frigo, une bouilloire pour le café et les pâtes chinoises, la bouffe pour 2 jours et j'en passe.

Le samedi à 11h00, certains, dont moi, sont partis pour la "parade roller", qui est une randonnée dans la ville.
J'ai voulu la faire car c'était la première fois que j'étais là. On m'avait pourtant bien prévenu, ça sert à rien, c'est dangereux, on n'en tire aucun plaisir. Tout cela s'est malheureusement avéré exact. Il y a tellement de monde qu'on n'avance pas, on s'arrête 10 minutes toutes les 5 minutes, 2h30 pour faire 8km, on aurait été plus vite à pieds! On ne voit rien de la ville, trop occupé à surveiller son environnement immédiat. De toutes façons, on ne doit pas passer dans les quartiers les plus beaux. La rando comporte des descentes où les plus débutants se sont fait quelques frayeurs.

[mode coup de gueule on]
L'organisation de l'évènement ne communique absolument pas sur les difficultés de parcours, que ce soit la rando ou la course, et le niveau requis. Ce qui fait que nombreux sont ceux qui viennent là sans en être capable techniquement. Car on imagine qu'un circuit automobile, c'est à peu près plat et sur place le "à peu près" se transforme bizarrement en "pas du tout". C'est formidable que cette course soit ouverte à tous, c'est ce qui fait une grande partie de son charme, mais il faudrait pouvoir mettre certaines limites quand même. Je sais bien que les organisateurs ne peuvent vérifier le niveau de ceux qui s'inscrivent, mais un peu de dissuasion à l'encontre des débutants ne serait pas un mal. Je ne pense pas que sur un évènement pareil, il soit normal de voir des patineurs prendre la descente en marchant dans l'herbe ou ne pas contrôler leurs mouvements dans un faux plat descendant. Et la densité des personnes sur la piste augmente les risques.
[mode coup de gueule off]

Mais je ne regrette pas totalement d'avoir fait la rando, ça permet de voir rassemblées les équipes déguisées, et de finir par un tour du circuit appareil photo en main (Je n'ai pas voulu prendre ce risque pendant la course parce que bon, même s'il ne fait pas de bonnes videos, il coûte cher notre APN, et puis j'aurais cassé ma moyenne Winking).
Enfin, ça reste quand même un moyen de promouvoir le roller au coeur de la ville.

Pendant la rando, les autres sont allés réserver la place dans le box (ceux utilisés habituellement par les voitures) à partager à 10 équipes. Heureusement que le beau temps était là et qu'on pouvait s'étaler à l'extérieur, sinon je ne vois pas comment c'est possible. Ca fait vraiment beaucoup de monde, et malgré les tentes dressées pour servir de box supplémentaires, on sent bien qu'on atteint les limites de la capacité d'accueil du lieu, surtout quand on se marche dessus.
De plus fallait prévoir ses envies de pisser à l'avance, vu l'attente devant les toilettes!

L'épreuve s'est bien déroulée pour nous, malgré les chutes que nous avons eu à déplorer dans nos deux équipes au début. Comme si tout le monde voulait compenser le fait qu'il n'y en ait pas eu les années précédentes dans le club!
L'organisation que nous avions pour les relais nous permettait d'avoir des temps de récupérations conséquents, et finalement, je n'ai pas trouvé cela aussi fatiguant que j'en avais peur. Evidemment, sur la fin, les yeux ont tendance à vouloir fermer les rideaux, des muscles dont on ne soupçonnait même pas l'existence font mal, et surtout cette p***** de côte du départ devient de plus en plus raide!
Mais on baigne dans une ambiance entre compétition et convivialité qui fait oublier ça.
Et puis pas facile de s'endormir avec la sono à fond. Mes oreilles ont pris leur dose de musique boum boum de daube pour l'année (du style "call on meeeeeeeeeeeeeeee!, call on me!"). Ils ont dû trouver un CD genre M6 Dance qu'ils ont passé en boucle! Et le premier qui me fredonne "Super nature" de Cerrone, je lui explique en pratique ce que j'appelle une compression manuelle localisée au visage. En prime on était placé dans un box avec les baffles au-dessus, c'était franchement pas possible de rester devant, en particulier le dimanche.
Heureusement, pour la nuit le volume a baissé et on a eu droit à du Moby (autrement plus calme). Je crois même que la musique a été complètement arrêté un moment mais je suis pas sûr, peut-être que ce sont juste mes oreilles qui se sont mises en veille.
D'ailleurs la nuit à été un de mes moments de course préféré. La fraicheur est salutaire, le son des rollers qui avalent gouluement le bitume, la fatigue et l'obscurité crèent une ambiance quasi hypnotique. Il y a bien longtemps qu'on ne réfléchit plus, on se laisse glisser, le visage caressé par les lèvres d'une bise légère, bercé par le murmure d'un souffle d'air, et on se réveille quand il faut passer le relais.

Malgré tout ce que j'ai pu dire de négatif, je suis super content de ce week-end, principalement de par les gens que j'ai rencontré et la satisfaction personnelle de l'avoir fait, qui plus est à un niveau de performance que je n'espérais pas, que je n'imaginais même pas pouvoir atteindre (j'ai tourné aux alentours de 28 km/h de moyenne).
Je me dis que si je m'entrainais, je pourrais presque être bon. Mais voilà, je me contente largement de ce que j'ai fait, et puis je suis plutôt de nature fainéante, alors l'entraînement...

Salutations particulières à tous ceux des équipes Roll'air Mousseaux (coureurs et accompagnateurs) et aussi aux Coyotes que j'ai croisé rapidement.

Peut-être bien à l'année prochaine... (si le prix de l'inscription ne flambe pas...)

Voili voilou.

5 juillet 2005

Ma galerie

Aujourd'hui, petite présentation de quelques videos de ma galerie.

aperçu de la video one shot
One shot video contest

Le site free-map a organisé un concours de videos de roller freeride.
Vu qu'il ne demandait rien de techniquement compliqué, j'y ai participé, plus pour le fun de faire une video que dans le vain espoir de gagner (parce que vu mon niveau en roller et la qualité de la video, hein, enfin bon...).
C'est Aude (ma loute à moi) qui s'est collée derrière l'objectif, à savoir celui d'un appareil photo numérique en mode film. Voilà pourquoi la video tremble (pas de stabilisateur) et le cadrage n'est pas évident. J'accuse le matériel parce que si je dis que c'est Aude qui est nulle je vais m'en recevoir cinq à travers la tronche ;). Non, sans déconner, on a fait du mieux qu'on a pu avec les moyens du bord.

aperçu de la video brie aperçu de la video 18 juin
Brie et 18juin

Avec Aude on avait déjà évoqué l'achat d'un camescope, notamment pour faire des videos de roller.
Surtout après être allé voir la coupe de France de roller acrobatique à Andilly, et la frustration de ne pouvoir filmer les runs du style slalom en entier (video limitées à 35 secondes avec l'APN).
L'expérience du one shot video nous a poussé un peu plus, et on a fini par craquer.
Voici donc les 2 premiers résultats de cet investissement.
Bon, ne vous attendez pas à voir du gros niveau, on est tous plus ou moins débutant. Et puis on fait ça d'abord pour notre plaisir (le roller) et pour partager ça avec les copains (les videos). L'essentiel est qu'on s'amuse à faire ces petits montages :).

Voili voilou.

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