Into the wild
Je viens de voir ce film de Sean Penn en DVD. Tiré d'une histoire vraie.
Une claque.
En le voyant, je me dis: putain, j'aimerais avoir le courage de faire comme ce gars, pouvoir tout plaquer pour vivre une conviction jusqu'au bout, partir seul, en communion totale avec la nature, se détacher de toute cette société et ses codes. Lâcher ce qui fait qu'on se maquille, qu'on se ment, qu'on se vend... Se retrouver seul face à soi-même, se retrouver tout court.
Et puis, après avoir vu le film, me voilà avec mon iphone (enfin, celui de mon boulot, je suis pas totalement fou quand même faut pas exagérer) dans les mains, face à la triste réalité de mon matérialisme primaire.
Et j'ai honte.
J'ai honte d'être attaché à ces babioles technologiques.
J'ai honte de voir les objets qui m'entoure.
J'ai honte qu'un bug informatique puisse me pourrir la vie.
J'ai honte d'avoir 2 ordinateurs, 2 voitures, 12 consoles de jeux, 6 paires de rollers...
J'ai honte mais je ne saurais m'en passer.
Alors faut assumer. Accepter que je suis moulé dans cette société de consommation et du paraître.
Et concernant la solitude, je retiendrais quand même cette phrase à la fin du film: "happiness only real when shared".
Le bonheur n'est réel que s'il est partagé.
Voili voilou.
PS: purée, je me rend compte que ça fait 2 billets de suite sur mes états d'âme, va falloir que j'arrête, ce blog part dans une direction foireuse... ou alors c'est moi.