J'avoue, je ne connais que le nom et le visage de Vincent Price, je n'ai jamais vu un film avec lui. Mais il a une tête trop spécifique pour passer à côté. Voici donc mon essai, fait sur sketchfu.
Clic sur l'image pour voir le dessin sur sketchfu.
Ma faible culture cinématographique fait que je ne connaissais pas du tout cette star du muet. En voyant les photos d'elles, j'ai imaginé ce qu je pouvais faire dans un style minimaliste, l'occasion donc d'expérimenter un peu.
Voilà donc un dessin plein de contraste fait sur sketchfu.
Patrick Sébastien a adopté il y a 3 ans une petite fille polynésienne. Il avait à l'époque 55 ans, âge totalement rédhibitoire pour le commun des mortels pour l'agrément à l'adoption. Mais il faut croire que la richesse et la célébrité offre des passe-droit. Il a ressorti récemment un texte, un "poème", sur l'adoption, en direct à la télé devant sans doute des millions de personnes. Attention, ça fait saigner les oreilles...
Il y a sur ce blog où j'ai découvert la chose, un poème, un vrai, qui explique bien pourquoi ce que dit Sébastien est ignoble et stupide. Mais ce texte m'a tellement hérissé le peu de poil que j'ai que je ne peux m'empêcher d'évacuer ma rage en reprenant les éléments phrase par phrase.
"C’est un enfant-chien, Un enfant de poubelles, Un petit presque rien, Un mauvais coup du ciel, Il était né là-bas Loin, dans des pays vieux, enfin, Presque à deux pas, Pour un cœur de sept lieues."
D'entrée de jeu, une comparaison animalière péjorative. L'enfant n'est rien, même pas une personne. Juste un hasard du sort, une péripétie arrivée dans un pays arriéré. A titre d'exemple, personnellement je viens de Corée du Sud, une des plus grandes puissances technologiques actuelles. Et je ne suis pas un mauvais coup du ciel.
"Moi, je me suis battu pour avoir ce mendiant, J’ai signé des papiers pour qu’il porte mon nom"
Moi je. Egocentrisme en action ! Je suis le chevalier qui sauve la veuve et surtout l'orphelin, j'ai dû franchir moult obstacles pour enlever cet être à sa misère. Cet être qui n'est rien, je vous le rappelle et j'insiste, juste un mendiant. Et c'est ma chose, c'est officiel, j'ai fait les papiers pour.
"Le voilà qui arrive tout tordu, tout tremblant, C’est un enfant qui nait du ventre d’un avion."
On persiste et signe dans le misérabilisme. Et on ajoute qu'avant ça, il n'a pas eu de vie, puisque sa naissance survient à la sortie de l'avion. Exit son pays, exit ses parents et l'amour qu'ils ont pu lui porter, car ce n'est pas parce qu'on a été abandonné qu'on n'a pas été aimé. Exit les épreuves qu'il a pu endurer. Et puis c'est vrai, qu'est-ce qu'un abandon et un exil dans la courte vie de cet être ?
"Les vitres d’Orly se sont faites brouillard, Je pleure pour un petit que je ne connais pas, Qu’importe sa couleur, Qu’importe son histoire, Moi, je m’habituerai à son prénom bizarre…"
On confirme ici la volonté d'ignorer son passé, et on réduit cet enfant à un prénom exotique. Alors que, finalement, un nom c'est peu de chose, c'est juste que c'est plus joli qu'un numéro. Rien à foutre de son vécu ou de ses traumatismes.
"Dans quelques mètres à peine, Il sera dans mes bras, Ne pas lui dire « Je t’aime », Il ne comprendrait pas, Simplement lui sourire, Le prendre par la main, Juste lui demander « Tu n’as pas un peu faim ? »"
Mais bien sûr, l'enfant n'a surtout pas besoin de sentir qu'il est accueilli avec amour. Déjà qu'il débarque dans le total inconnu, faudrait pas lui faire peur avec des sentiments, hein...
"Ca y est. Il est blotti là contre mon épaule Et ses mains me caressent, Et son cœur cabriole, Il renverse sa tête pour me regarder mieux, Dans ses yeux, c’est la fête, Je sais qu’il est heureux."
Monsieur Sébastien, cet enfant vient de parcourir des milliers de km pour atterrir dans un monde et une culture qui lui sont parfaitement étrangers. Au mieux il a conscience d'arriver dans une nouvelle famille, au pire il se demande juste ce qu'il fout là. Dans ses yeux ne doivent se trouver que fatigue, interrogation ou peur, pas beaucoup de fête. Si on lui demande sa définition d'être heureux, je doute que ce soit la même que la vôtre.
"Il y a des enfants-chiens Dans ce monde-poubelle, Des petits presque-rien, Des mauvais coups du ciel Qui n’attendent que toi, Qui n’attendent que nous, Pour embrasser nos vies, Et se pendre à nos cous."
On remet une dernière couche de misérabilisme, et on se pose à nouveau en sauveur, attendu comme le messie par ces enfants.
Et le pire, c'est qu'il est applaudi. Et que certainement plein de gens ont trouvé ça beau et touchant.
J'ai juste trouvé ça gerbant, cette condescendance affichée, cette prétention dans la façon de déclamer ce texte, cette auto-satisfaction visible d'avoir chier sa merde.
Il y a ici une interview datant de 2007 (donc juste après qu'il ait adopté la petite Lilly). "L'animateur souhaite un changement de la loi en France pour que les femmes stériles, comme son épouse, puissent être prioritaires." Non mais et puis quoi encore ??? Je rappelle à monsieur Patrick Sébastien que l'adoption internationale doit être le dernier recours pour répondre à l'intérêt supérieur de l'enfant. Que cette adoption n'est là que pour respecter le droit fondamental de l'enfant à avoir des parents *. Et non pour satisfaire des hommes et des femmes en désir d'enfant. Grosse nuance.
Adopter un enfant n'est pas un droit dû aux parents adoptants. Adopter un enfant n'est pas un acte de charité, une action humanitaire, comme le croit monsieur Patrick Sébastien. Cette idée risque de conduire à l'échec. Adopter un enfant, c'est avoir un enfant. Et un enfant qui a déjà un passé, un vécu traumatisant et donc des séquelles avec lesquelles il faudra composer.
Monsieur Patrick Sébastien, si votre vision de l'adoption ne change pas, si elle se limite à ce que vous exprimez ici, je plains votre fille.
L'association AOA production organise à Lyon une marche zombie, nommée Zombie Day. Pour leur 5ème édition, ils ont lancé un concours d'illustration de t-shirt, avec pour thème imposé vaudou et zombie. Comme cela m'a inspiré et que j'ai tout de suite visualisé ce que je pouvais faire, et surtout que ça m'amusait, je me suis fendu d'une petite illustration.
Voici les deux premiers jets au crayon, et le dessin final au pinceau :
Ensuite, colorisation sur l'ordi. J'en ai d'abord fait une pas trop compliquée, assez vite fait, en me disant que je ferai une deuxième version plus poussée si j'avais le temps. J'ai pris le temps, voici les 2 versions (clic pour agrandir) :
Vous pouvez voir sur la page facebook de l'association AOA les autres participations, certaines sont de haute volée :)
Quand une personne que j'aime est l'objet d'un concours de caricature, je ne peux pas m'empêcher de m'y essayer. Et j'adore Gary Oldman. J'ai été tenté de le faire dans la peau de Zorg dans le 5ème élément, mais ça ne m'a curieusement finalement pas inspiré. Peut-être le personnage est-il trop excessif.
J'avais envie de faire quelque chose d'esthétiquement pas trop moche, et comme je trouve l'affiche de "La Taupe" plutôt belle, c'est ce que j'ai pris en référence. Même s'il n'est pas forcément reconnaissable sur cette affiche, même s'il est âgé et que le visage de lui que j'ai en tête c'est plutôt à l'époque de Léon.
Première recherche rapidos sur sketchfu :
Et puis crayonné sur papier et peinture sur photoshop :
Et je béni encore une fois Chris Wahl et ses brosses (oil paint et hair utilisées ici) qui permettent d'obtenir un rendu sympathique (en tout cas moi j'aime bien :p) sans aucun effort ^^.
Quand j'ai vu tomber le sujet sur Caricaturama, je me suis dit houlà, lui, il va être difficile ! Et je me suis pas trompé, j'ai eu du mal ^^. J'ai une nouvelle fois hésité un moment sur l'âge auquel le représenter. Et une nouvelle fois, c'est la vue d'un image qui a été le déclencheur, en l'occurence le clip de Russians.
Deux études numériques (en marron une première recherche d'après une photo plus récente) et le crayonné pour la version finale :
Je ne le connais pas. Oui, je n'ai jamais vu un seul American Pie. Mais il a une tête rigolote à dessiner, et facile, la caricature vient presque toute seule sous le crayon. Typiquement le genre de tête qui me donne envie d'expérimenter un peu graphiquement.
Alors voilà, un dessin tout en aplats et hachures, sans utilisation de transparence, avec une technique particulière pour créer les contours, que j'ai découverte sur sketchfu.
Clicsur l'image pour voir le dessin se faire sur sketchfu.com
Pour Caricaturama. Je ne la connais qu'à travers la série medium, je l'ai donc dessiné dans le rôle d'Allison Dubois. Un peu de mal, pas très satisfait du résultat que j'ai baclé parce que je me disais que c'était pas bon.
Clic sur l'image pour voir la réalisation sur sketchfu.com.
Pour Bookface. Légère hésitation entre l'agent Smith, Elrond, faire un truc autour de V pour Vendetta, ou pas de rôle particulier. Finalement, c'est en trouvant une bonne photo de l'agent Smith que le choix s'est fait.
Je voulais essayer de le faire en speed painting, il m'a quand même fallu 1 heure... Voili voilou.
Pour Caricaturama. Avant toute chose, rions un peu (en anglais, désolé) :
Voilà un acteur que j'aime bien, et qui a indéniablement une tronche. Pourtant j'ai eu toutes les peines du monde à le choper, comme en témoignent ces immondes gribouillis, qui ne représentent qu'un tiers de mes recherches :
En désespoir de cause, je me suis lancé directement en peinture numérique. Bon, c'est pas vraiment mieux. Voilà le résultat d'une demi heure de bataille, pas plus parce que bon, quand ça veut pas, ça veut pas.