Un petit jeu d'écriture lancé sur un forum que je fréquente, quelqu'un donne 5 mots et le suivant doit écrire une histoire cohérente où seront utilisés chacun de ces mots. Ce genre d'exercice me plaît bien et je m'éclate à le faire, alors j'ai eu envie de partager mes textes ici.
Les mots : violon, orange (le fruit), chausson, marguerite, cochon
Mon histoire :
Bourré comme un cochon je suis allé cueillir une marguerite que j'ai
voulu offrir à cette femme qui faisait battre mon coeur et lever ma ...
Mais je crois qu'elle n'a pas apprécié que je lui chante la sérénade à
sa fenêtre à 2h du matin uniquement vêtu de mes chaussons. C'est au
violon que j'ai fini, puisse-t-elle m'y apporter des oranges !
Les mots : mobylette, sapin, mouchoir, pont, caisse
Mon histoire :
Il roulait à fond la caisse dans une voiture neuve bien trop puissante
pour son jeune permis. Il ne vit pas arriver au détour de ce virage
cette mobylette chargée de rondins de bois vert. C'était Yves Duteil
qui allait refaire le petit pont de bois qu'on traversait naguère. En
tentant de l'éviter, il eu à peine le temps de se dire que ça sentait
le sapin avant de s'y encastrer, dans un sapin.
Par miracle il s'en sortit vivant, mais la voiture était bien morte,
elle. Il avait cependant été grièvement blessé au visage. Yves Duteil
s'approcha de lui et lui tendit ironiquement un mouchoir, alors qu'il
ne lui restait même pas ses yeux pour pleurer.
Les mots : dictionnaire, bigorneau, poêle à frire, binette, cheville
Mon histoire :
"- Passe-moi la binette !
- De quoi ?
- Passe-moi la binette, là, que je fasse cuire le bigorneau !
- ???"
Elle regardait son mari quelque peu surprise et inquiète, et lui répondit :
"- Oui... Alors ceci est une poêle à frire et ce que tu veux faire
cuire est une entrecôte, tu pourras le vérifier dans tout bon
dictionnaire qui se respecte."
Elle constatait à nouveau avec amertume que, décidément, il n'avait
plus toute sa tête depuis qu'il s'était cassé la cheville. De là à
penser qu'il avait le cerveau dans les pieds...
Les mots : oseille, montre, artichaut, portugais, limace
Mon histoire :
Il ne pouvait se passer de l'odeur de l'oseille. Il était de ceux qui
pensent que si on n'a pas une montre Rolex à 50 ans, on a raté sa vie.
Mais le travail était incompatible avec sa pilosité palmaire. Il
n'aimait rien tant que de se prélasser comme une limace au soleil. Ou
un lézard, il ne savait plus.
Il finit par embrasser une carrière de gigolo et quelques vieilles rombières fortunées.
Tout se passa bien jusqu'à ce qu'il tombe sur cette dame au coeur
d'artichaut. Elle ne supporta pas de le voir courir vers d'autres
sources de revenu et lui envoya son cousin portugais. Celui-ci lui fit
comprendre à coup de chorizo dans la gueule l'importance et la
solidarité de la famille dans son pays.
Voili voilou.