Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
kyungjin
21 juillet 2006

Plouf!

Le 14 juillet à Jarnac, c'est course à pied et rando roller.
Devinez à quoi j'ai participé?

Cette année, contrairement aux précedentes éditions, la rando était programmée le matin au lieu de l'après-midi.
Malgré la tôtitude (oui, j"invente des mots quand je vois pas comment dire autrement) de l'horaire (9h30), j'ai réussi à être pile poil à l'heure au départ. En fait je suis arrivé au point de rendez-vous au moment où les derniers en partait.
Heureusement, car le parcours aussi avait changé, ça m'aura éviter de me perdre... C'est une rando d'une dizaine de kilomètres, tranquille, sans difficultés, passant par les routes de campagne autour de Jarnac.

L'avantage de réaliser la rando le matin, c'est que ça laisse du temps pour d'autres activités l'après-midi.
En l'occurence, un tremplin a été monté au bord de la Charente, le Robi Roller Club de Jarnac à sorti de vieux patins, et on a pu s'essayer gaiement aux joies du waterjump, fort bienvenues par la grosse chaleur qu'il faisait. Des BMX étaient aussi de la partie.

photo du tremplin

La video est dans ma galerie.
Il faut préciser que tous les rollers (à part moi) qui étaient là n'avaient jamais sauté en tremplin, et la plupart n'avait jamais sauté du tout. Vous ne verrez donc pas de grosses figures, juste quelques personnes qui s'éclatent bien.
En parlant de s'éclater, l'eau ça peut être dur quand on tombe de haut. Je me suis pris de bonnes claques sur quelques plongeons/réceptions foireux, et de beaux hématomes sur les côtes. Mais c'était vraiment trop bon (non, je ne suis pas maso).
Même si la sensation n'est pas celle à laquelle je m'attendais. Le tremplin n'avait pas énormément de pente et était placé en surplomb du fleuve. Du coup, on tombe plus qu'on ne saute, et la sensation d'envol n'est pas aussi forte qu'en high jump.
De plus, je n'avais aucune notion de où et quand j'allais atterrir (façon de parler). Ce manque de repères m'a empêcher de vraiment me lâcher pour tenter des figures.

Mais je recommence quand vous voulez!

Un grand merci à tous ceux qui ont organisé cette session!

Voili voilou.

Publicité
Publicité
8 juillet 2006

24h du Mans roller 2006

C'était le week-end du 1 et 2 juillet et dans mon grand masochisme, j'y suis retourné, après ma première fois l'année dernière.
616 équipes engagées cette année, soit prêt de 6000 paires de rollers ont investi le circuit Bugatti.

photo de l'équipe Brainless riders
De haut en bas et de gauche à droite: Rachel (accompagnatrice), Jeff, Thomas, Cédric, Jacques, Sarah, Arnaud, Stéphanie (accompagnatrice), Alexandra (accompagnatrice), tiens je le connais pas celui-là, Jeff, Franck, Rémy.

La sensation n'est pas la même que la première fois. Il n'y a pas le petit frisson de la découverte, l'excitation de tâter le circuit. On arrive en terrain connu et le premier objectif est de se trouver une bonne place au camping dès l'arrivée le vendredi soir.
Après une nuit courte car il y en a toujours pour foutre le bordel jusqu'à 4h00 du matin, il est tout de même autant agréable de se balader dans les tribunes désertes au petit matin, vers 7h30, de voir le soleil s'élever au dessus de la piste et d'apprécier ce moment de calme, un peu comme observer la plaine avant la bataille.
Personne de l'équipe n'a participé à la rando en ville. Ceux qui pensaient la faire ont été un peu découragés par les avertissements de ceux qui l'ont déjà vécu...
Le second objectif pour l'équipe arrive le samedi après-midi, et il s'agit là de se trouver une place dans les stands. Nous y parvenons après avoir poussé les Toulousains de Roulez Rose qui s'étaient bien étalés.

Sous un ciel bleu et un soleil de plomb se déroule la séance de qualification. Un coureur de chaque équipe effectue un sprint sur 300 mètres, le temps définissant la place au départ. A ce petit jeu, Franck "Frelon Vert" arrive 172ème.
J'ai été désigné pour prendre le départ, malgré mes rollers (chaussures de lighting 5) qui sont longs à chausser. Je rappelle que ce départ se fait sur le principe des 24h moto, les coureurs pieds nus d'un côté de la piste, les rollers de l'autre. Les premiers rejoignent les 2èmes lors du top. Une petite video du départ histoire de bien comprendre.

Ensuite, nous nous sommes relayés par groupe de 3, pendant une heure pour chaque groupe, ce qui nous faisait faire à chacun 2 tours par heure puis un repos de 2 heures. Et à partir de 22h00, un trinôme partait se reposer 4h00 pendant que les 2 autres se relayait à chaque heure. Je sais pas si vous voyez bien le principe mais c'est pas grave, Rémy explique ça très bien 2 Thumbs Up. Jacques qui ne pouvait pas beaucoup rouler pour cause de mal de dos s'est intercalé dans des groupes, surtout pendant la nuit.

Nous avions une équipe assez homogène, avec des chronos compris entre 8'30 et 10'30 au tour, qui fait 4km180. Mais l'essentiel est que chacun a donné le maximum, et personne ne peut se dire qu'il aurait pu mieux faire. Personnellement, j'ai été un peu déçu au départ de mes performances en légère baisse par rapport à l'année dernière avec des premiers temps en plus de 9'30. J'imagine que la chaleur doit y être pour quelque chose. Il faudra attendre la soirée et la fraîcheur pour que je redescende sous les 9 minutes.
En plus le ravitaillement en eau est toujours placé à la fin du circuit, autant dire qu'il ne sert à rien à la plupart des participants. Surtout qu'ils donnaient les bouteilles ouvertes, donc pas évident de la garder sans risquer d'en renverser au relais. Ce qui fait que la plupart buvaient 3 gorgées et jetaient la bouteille dans le dernier virage, bonjour le gâchis!

Comme l'année dernière, la nuit a été mon moment préféré, même si ce fut très rude sur la fin, étant dans le trinôme, avec Sarah et Rémy, qui n'est parti se coucher qu'à 6h00 du matin.

L'ambiance sur les 24h du Mans est particulière, les niveaux des coureurs sont très différents, il y a ceux qui sont là pour la gagne, ceux qui sont là pour rigoler et la grosse majorité comme nous qui sont là pour faire le mieux possible, sans aucun espoir de podium, mais juste pour la satisfaction de s'être donné à fond et de faire si possible une belle place au scratch (classement général). Mais tout le monde est dans la même galère, avec le même objectif qui nous rassemble: finir!
En plus cette année, le samedi soir était un soir de match de coupe du monde de foot, France-Brésil! Pour ceux qui comme moi n'en ont rien à faire, l'avantage était le gain de place pendant le match, tout le monde étant massé devant les télés. L'inconvénient était le bruit. Essayer de piquer un somme avec les commentaires excités de la télé plus les cris des supporters de base relève de la mission impossible. Et je peux vous assurer que même sans le voir, on a vite été au courant du résultat.

Heureusement que la programmation musical du week-end a été un peu plus agréable que l'an dernier, et surtout il n'y avait pas de baffles au niveau des stands, le niveau sonore était donc largement acceptable.

En ce qui concerne le concours de t-shirt, on n'a même pas été nommés dans les finalistes. Ca me blase un peu quand je vois certains des t-shirt sélectionnés, mais le gagnant est rigolo (c'est le rose avec le lapin).

photo des t-shirts finalistes photo des t-shirts finalistes

Pour ceux qui veulent des chiffres, nous avons terminé 102ème avec 147 tours (Les résultats complets en pdf).
Pour ma part j'ai effectué 17 tour pendant ce week-end, soit environ 71km et tout ça pour pas avancer d'un poil railleront certains Winking 2.
Par curiosité j'ai emprunté un gps sur un tour pour voir la vitesse que j'atteignais dans la descente: 45km/h, je suis un peu déçu je pensais taquiner le 50, mais y avait du vent de face hein... Grin 8

On a terminé bien crevés mais bien contents.
Un grand merci à tous les accompagnateurs qui n'ont pas roulé mais qui nous ont soutenus, approvisionnés en eau et en bouffe, chronométrés, encouragés...

Voili Voilou.

Mes photos dans ma galerie

Les photos et videos dans la galerie du Fox Roller

Archives
Publicité
Publicité